Après les 2 semaines de trip, nous sommes revenus à Perth pour faire du woofing le temps de trouver du travail pour renflouer les caisses! N’ayant pas gagné énormément d’argent avec le picking, nous avons trouvé cette alternative qui s’est avérée positive et assez chouette 🙂
Pour ceux qui ne connaitrait pas le woofing, il s’agit d’un réseau d’échange. Le principe consiste à ce que des personnes (les « woofers ») en échange d’un travail fourni soit logés et nourris. Le principe est vraiment chouette car il permet à la fois de rencontrer des personnes mais également de s’immerger dans la vraie culture australienne. En général, le travail demandé est principalement un travail d’agriculture ou de jardinage. Un livre est disponible à l’achat et renferme toutes les adresses de woofing possibles en Australie.
Au départ, notre objectif était d’y rester 1 à 2 semaines le temps de trouver du travail. Finalement, nous y sommes restés environ 1 mois. Nous avons eu énormément de chance car nous avons trouvé une hôte adorable en la personne de Sandy. Nous avons pu y rester autant de temps que nous le voulions. Nous avons principalement rénover sa propriété en faisant du jardinage, en restaurant une étable en chambre d’hôtes et en créant un site internet e-commerce pour sa collection de livres.
D’habitude, elle n’accueille environ que 2 woofers mais exceptionnellement nous nous sommes retrouvés à environ 11 à vivre sous le même toit. Nous avons ainsi rencontré 2 français, un trio d’anglais, un allemand, une taïwanaise et un hong kongais. Tous assez différents mais l’ambiance était au rendez vous. Un couple de sextagénaire australien Eddie et Jane vivait également sur la propriété dans leur bus avec lequel ils ont prévu de faire le tour de l’Australie.
Cependant, la première semaine, l’expérience ne fut pas des plus plaisante. En arrivant, nous avons du dormir au milieu du salon avec une invasion de millipi quand il pleuvait. Ensuite, nous avons déménagé dans une vrai chambre avec un lit double. Durant ce woofing, nous avons travaillé 7 jour sur 7 et environ 6 heures par jour. Cela était assez difficile. Cependant, quand nous avions besoin de nous présenter à un entretien d’embauche ou de nous rendre quelque part, il n’y avait aucun soucis pour Sandy.
Après 1 mois, enfin, nous avons eu un entretien d’embauche en tant que planteur d’arbre pour une ONG : » Greening Australia ». Le job consistait à planter des arbres pour une période d’environ 8 semaines dans des mines de bauxite d’alluminium pour aider à la reforestation de certains terrains. A l’entretien, nous étions environ 25 personnes pour 12 places. Par chance, nous avons été pris. Nous étions trop content de pouvoir continuer notre chemin et de pouvoir enfin gagner de l’argent.
Nous avons appris par la suite qu’il avait besoin de filles dans l’équipe donc il ont privilégié les couples qui s’étaient présenté. Nous avons donc été chançeux d’être pris. De plus, nous étions content de trouver un travail où nous pourrions rester ensemble pour une simple question de logistique. Cet emploi compte tout comme à Margaret River pour le second visa ce qui va surement nous donner la possibilité de prolonger notre visa pour 1 année supplémentaire.
Pour le boulot, nous avons déménagé dans un trou perdu au milieu de la forêt qui porte le doux nom de « Dwellingup ». Nous avons pris place dans des chalets où nous avons habité avec un couple de français. L’équipe était composée de 5 irlandais, de 3 français, d’un anglais et d’un coréen et de nos deux superviseurs australien.
Dans l’équipe, nous sommes 4 filles. Au lieu d’aller planter des arbres, nous avons eu pour mission de faire du « netting » c’est-à-dire que nous placions des filets protecteurs autour des plantes. Cependant, au bout de 2 semaines, vu que l’équipe n’était pas suffisante pour planter car les surfaces devenaient de plus en plus grandes, nous avons été appelé en renfort. Donc, les filles ont environ fait du 50/50.
Durant notre première semaine, une alerte rouge a été déclarée dans la région. Nous avons été surpris par une tempête en pleine journée. Nous avons vu les arbres autour du chalet se déraciner et tombés comme des mouches. Assez flippant. …
Le travail était assez physique. Nous avons planté des surfaces de toutes tailles : de 8 à 120 hectares. Nous avons travaillé environ 5-6 jours par semaines donc niveau fatigue on a donné. Nous sommes le 3 aout, et nous avons enfin fini ce boulot.